La diversité et l'inclusion au SPPC

Message de Kathleen Roussel, directrice des poursuites pénales

image - Kathleen Roussel

Le Service des poursuites pénales du Canada (SPPC) est un partenaire clé du système de justice pénale. Notre travail est important pour les Canadiens et toutes les communautés.

Les personnes qui interagissent avec le SPPC, que ce soit en tant que victimes, accusés ou témoins, méritent une prise de décision éclairée par différentes perspectives. Accroître la représentativité du SPPC, pour mieux refléter la société canadienne, ne peut qu’entraîner de meilleurs résultats en matière de justice pénale.

En tant que directrice des poursuites pénales, je m’engage à ce que le SPPC fasse sa part pour réduire la surreprésentation dans nos prisons ou devant les tribunaux, des Canadiens autochtones, noirs, ou appartenant à des groupes historiquement marginalisés au Canada, tout en assurant de meilleures issues pour les communautés par la sensibilisation et l’éducation.

Le SPPC accorde, depuis quelques années, plus d’importance à l’équité et à la diversité, et à l’instauration d’un dialogue sur l’inclusion réelle. Comme plusieurs autres employeurs, nous constatons que notre personnel n’est pas aussi diversifié qu’il devrait l’être et nous pouvons progresser davantage en matière d’inclusion. Le recrutement et la promotion de personnes diversifiées sont des mesures essentielles à l’appui de cet effort.

Nos objectifs en matière de diversité et d’inclusion sont ambitieux et comportent de nombreux défis, mais ils permettront au SPPC de rendre les services auxquels la société canadienne a droit. Pour y arriver, nous devons compter sur un groupe diversifié de personnes intéressées à réaliser des changements concrets et durables. Ensemble, reflétons la diversité au sein de la justice pénale; joignez les rangs du SPPC.

 

Kathleen Roussel

Directrice des poursuites pénales
et sous-procureure générale du Canada

 

La diversité des points de vue accroît l’efficacité des poursuites et cultive la confiance de nos communautés.

 

L’importance de la diversité et de l’inclusion pour le SPPC.

 

image - Baljinder Girn

Message de Baljinder Girn,
cochampionne pour un milieu de travail exempt de préjugés

Je suis avocate-conseil au bureau régional de la Colombie-Britannique du SPPC depuis 2002. Je suis une ardente défenseure du mentorat pour les étudiants et les jeunes avocats dans la profession juridique. Travailler au SPPC m’a permis de cultiver cette passion et de me consacrer pleinement à l’encadrement des étudiants et des jeunes avocats de mon bureau. Fière membre de la communauté sikhe pendjabi, j’ai la ferme conviction que la fonction publique doit refléter la diversité de la population canadienne qu’elle sert.

Le rôle du procureur de la Couronne au Canada est « de promouvoir la cause de la justice » et de servir les intérêts de la population canadienne. Cette responsabilité consiste en grande partie à s’assurer que le SPPC représente les communautés canadiennes qu’il doit servir.

La diversité et l’inclusion sont très importantes. Pour le SPPC, ce n’est pas seulement de « ressembler » davantage aux gens que nous servons, mais aussi d’encourager des perspectives et des débats plus larges sur notre mode de fonctionnement. Cela comprend notamment de développer la sensibilité culturelle de nos procureurs, gestionnaires et employés, éliminer les obstacles à l’avancement professionnel, accroître l’engagement en milieu de travail, attirer des talents diversifiés et les maintenir en poste.

Le fait que le SPPC soit représentatif de la population que nous desservons favorise une plus grande participation au processus de poursuites judiciaires et son acceptation. Nous croyons conséquemment que cela renforce la légitimité du système judiciaire et le bon fonctionnement de notre société.

Le SPPC s’engage à créer un milieu de travail inclusif où tous se sentent à leur place.

Nos employés

image - Althea Francis

Althea Francis,
juriste expert, Toronto

Je suis juriste expert à Toronto et je travaille au SPPC depuis mon admission au barreau en 2001. Membre de l’Équipe de lutte contre le crime organisé, je suis responsable de poursuites issues d’enquêtes à grande échelle en matière de drogue, poursuites qui comportent des questions complexes liées à l’écoute électronique et aux organisations criminelles. À ce titre, je fournis fréquemment des conseils juridiques aux organismes d’enquête. En 2012, j’ai reçu la Médaille du jubilé de diamant de la Reine pour ma contribution à la fonction publique en tant que procureure.

Je m’intéresse tout particulièrement au mentorat. J’agis à titre de mentore pour de nombreux jeunes avocats du bureau. Je suis championne de la diversité et de l’inclusion au bureau régional de l’Ontario et membre du Comité national sur la diversité et l’inclusion. J’encourage la diversité dans ces fonctions, par la mise en œuvre de programmes visant la promotion d’un virage culturel vers l’inclusion en milieu de travail, et le rapprochement des gens. En reconnaissance de mon travail dans ce domaine, j’ai reçu, en 2018, le prix Excellence du leadership du SPPC et, en 2019, le prix Innovatio du magazine Canadian Lawyer pour avoir fait preuve d’innovation en matière de diversité au sein d’un service juridique. Je suis fière de faire partie du SPPC. Je crois que la diversité est le moteur de l’innovation et que cela rend les équipes plus intelligentes.

image - Angela Caseley

Angela Caseley,
chef d’équipe, Halifax

J’ai grandi dans une communauté rurale de l’Île-du-Prince-Édouard, dans une famille monoparentale, où le travail acharné, le respect d’autrui et l’égalité étaient des valeurs non seulement enseignées, mais aussi vécues. J’ai appris à valoriser le service à la communauté et à parler au nom des plus démunis. Ce n’est donc pas surprenant qu’en 1989, j’aie étudié le droit à l’Université Dalhousie. J’ai ensuite déménagé à Vancouver où j’ai travaillé dans un cabinet exerçant en défense pénale. Beaucoup de mes clients étaient aux prises avec des problèmes de dépendance, un manque de nourriture et des conditions de vie inimaginables pour la plupart d’entre nous. Bien que le travail ait été particulièrement difficile, c’était très gratifiant d’aider les gens à s’y retrouver dans le système de justice pénale et les services sociaux. J’ai rejoint la Couronne provinciale quelques années plus tard où, dans le cadre de mon travail, j’ai eu la merveilleuse opportunité de trouver des moyens novateurs d’aider les jeunes à se prendre en main et à changer le cours de leurs vies. Il m’est apparu évident que le facteur clé pour prédire la récidive était simple. Les jeunes qui avaient quelqu’un pour les aider revenaient rarement au tribunal. Croire en la bonté des gens et les regarder vraiment, au-delà des gestes, a fait une grande différence dans leur vie et, en fin de compte, dans celle des autres.

Depuis mon arrivée au SPPC en 2000, j’ai occupé plusieurs postes, notamment avocate plaidante, procureure de la Couronne pour l’Unité mixte des produits de la criminalité, avocate de l’administration centrale pour les produits de la criminalité et des biens infractionnels, chef d’équipe de l’équipe affectée aux produits de la criminalité et du crime organisé; et plus récemment, chef d’équipe de l’équipe de supervision des mandataires. J’ai également siégé à plusieurs comités régionaux et nationaux. Je souhaite sincèrement que ma voix soit l’une de celles qui encourage les changements positifs, qui accroît la diversité et l’inclusion, et améliorera le système de justice et notre communauté.

image - Anjali Bali

Anjali Bali,
adjointe exécutive, Yukon

Je suis adjointe exécutive au bureau régional du Yukon. Je suis née et j’ai grandi en Inde. Je suis arrivée au Canada en 2006 en tant qu’étudiante étrangère. J’ai commencé ma carrière dans le commerce au détail. Je n’imaginais pas travailler ailleurs jusqu’à ce que l’on m’offre une occasion en or de travailler au SPPC. Tous les employés sont respectueux et accueillants envers moi depuis mon arrivée au SPPC. Étant d’un milieu différent, je n’étais pas sûre de m’intégrer, mais toutes les formations et le soutien que j’ai reçu m’ont fourni la confiance dont j’avais besoin pour travailler ici. Je trouve que tout le monde bénéficie d’un traitement égal, quelle que soit leur culture d’appartenance. Nous soulignons le travail et les célébrations de chacun sans distinction.
La diversité au SPPC pour moi veut dire : des personnes différentes s’appréciant mutuellement, sans égard à la couleur de leur peau, leur intelligence, leurs talents ou leur âge. J’ai plaisir à travailler pour le SPPC au Yukon.

image - Bertrand Malo

Bertrand Malo,
avocat, Alberta

Je suis juif et Canadien français du Québec. J’ai commencé ma carrière juridique en Ontario, avant de devenir procureur en Alberta. Je salue l’engagement du SPPC envers l’inclusion et la diversité. J’estime que la fonction publique devrait refléter la société canadienne et ses valeurs, notamment dans le cadre des poursuites fédérales, compte tenu de nos échanges réguliers avec la population et du caractère hautement médiatique de notre activité. Le fait de parler couramment le français et l’anglais et d’avoir un bagage interculturel me permet d’aborder mon travail, les tribunaux, mes collègues et le public de différentes façons. J’adore travailler au bureau d’Edmonton; mes collègues sont chaleureux et accueillants, et tous s’efforcent d’instaurer et maintenir un
environnement de travail positif.

image - Faith Chipawe

Faith Chipawe,
superviseure des adjoints juridiques, Alberta

Je suis actuellement superviseure des adjoints juridiques au bureau régional de l’Alberta. J’ai commencé ma carrière au SPPC au bureau de Yellowknife en 2012. Je me suis vite rendu compte que j’étais la seule personne de couleur à y travailler. Mais j’ai pu avancer dans ma carrière grâce au soutien et à l’encadrement de la direction, qui m’a formée et a cru en moi. J’aime faire partie d’un réseau de superviseurs et participer au programme de mentorat du SPPC. Sachant que les idées de chaque membre du personnel sont entendues, je crois que la diversité et l’inclusion mènent à des idées novatrices et contribuent à la création d’un environnement de travail sécuritaire. Je vois comment le SPPC s’emploie à combler des lacunes dans la foulée des manifestations du mouvement Black Lives Matter qui continuent d’avoir lieu un peu partout dans le monde. Je travaille actuellement au bureau de Calgary, un endroit où règne la bonne humeur. C’est un plaisir de se lever le matin pour aller travailler. Et comme l’a déjà dit Maya Angelou : « […] dans la diversité, il y a de la beauté et de la force ».

image - Jaycie Steinhauer

Jaycie Steinhauer,
adjointe juridique, Alberta

Tansi! [Allô!] Je suis membre de la Première nation de Whitefish Lake et adjointe juridique au bureau d’Edmonton. J’amorçais une carrière en services policiers lorsque j’ai réalisé que j’aimais l’université et que je voulais acquérir des connaissances. Après avoir obtenu un diplôme en justice pénale, j’ai suivi un cours en études parajuridiques, puis j’ai eu l’occasion de faire un stage au SPPC. Un an plus tard, j’étais embauchée comme adjointe juridique. J’aime mon travail, et mes collègues m’ont bien accueillie. Sachant que les Autochtones sont plus susceptibles de faire face à des accusations en matière de drogue, je sais que ma présence au sein de la communauté juridique est importante. J’ai affronté des épreuves comme femme autochtone qui m’ont incitée à jouer un rôle dans le système de justice pénale. Ainsi, j’aide les gens à voir les Autochtones d’un autre œil et non en fonction de stéréotypes. Le SPPC soutient l’inclusion dans la prestation de services à la communauté, ce qui en fait un super endroit où travailler.

image - oshua Hunt

Joshua Hunt,
technicien en soutien de la TI, Infrastructure de TI, Opérations, Division des services de l’administration, Yukon

Je travaille à la Division des technologies de l’information, à Whitehorse, au Yukon. Il y a 21 ans, on m’a diagnostiqué une tumeur au cerveau et j’ai suivi des traitements pour la faire enlever. J’ai éprouvé plusieurs effets secondaires pendant les traitements et depuis l’ablation de la tumeur. Le fait d’avoir un handicap ne m’a pas empêché d’être bien accueilli au SPPC, et je m’y sens valorisé. Je crois à l’égalité des droits pour tous, et faire partie d’une équipe diversifiée et inclusive me rend fier d’être Canadien et employé du SPPC. Je suis également heureux d’être membre du comité social et d’avoir l’occasion d’organiser des activités qui permettent aux membres de l’équipe de se réunir et d’avoir du plaisir.

image - Kelvin Ramchand

Kelvin Ramchand,
avocat, Toronto

C’est après avoir participé à une simulation de procès en septième année que sont apparus mon intérêt et ma passion pour le droit pénal. Mais ce choix a présenté de nombreuses difficultés, car personne dans ma famille ou dans mon réseau social n’était allé à l’université ni n’avait travaillé dans le domaine juridique. Mes parents ont immigré au Canada de la Guyane et ils se sont installés à Toronto, où je suis né et j’ai grandi. J’ai donc dû faire preuve de créativité pour réaliser mon rêve. J’ai eu la chance d’être entouré de mentors qui m’ont gentiment guidé et soutenu à chaque étape du processus, facilitant ainsi mon embauche au SPPC, où je suis procureur de la Couronne depuis 2015. J’ai appris à adopter une approche raisonnée dans mon travail, et à faire preuve d’intégrité, d’empathie, et d’équité tout en défendant les intérêts de la justice sur des enjeux touchant toute la population canadienne. Cette expérience m’a également incité à devenir moi-même un mentor, ce qui est vraiment l’un des aspects les plus satisfaisants de ma carrière. Le SPPC doit être représentatif des collectivités qu’il dessert. C’est pourquoi, en tant que représentant du SPPC, je souhaite inciter les étudiants en droit, de tous les milieux, à poursuivre une carrière avec nous, car, en plus d’acquérir une expérience inestimable, ils pourront, tout comme moi, avoir accès à des mentors remarquables et nouer des amitiés durables.

image - Laura Pitcairn

Laura Pitcairn,
avocate générale, groupe des avocats de l’administration centrale, Ottawa

Je suis avocate générale et membre du groupe des avocats de l’administration centrale du SPPC, à Ottawa. Je dirige plusieurs comités nationaux, notamment le Comité national des experts en écoute électronique et le Groupe de travail SPPC-GRC sur la technologie. J’ai commencé ma carrière à la fonction publique en 1996, à Edmonton. Un an plus tard, je réalisais mon rêve de devenir procureure. En 1998, je me suis jointe au bureau de Calgary, nouvellement créé. En 2002, j’ai intégré la Section de l’élaboration des politiques stratégiques en matière de poursuites, à l’administration centrale du Service fédéral des poursuites. J’ai joint le groupe des avocats de l’administration centrale en 2009, après trois ans aux Services juridiques du Service canadien du renseignement de sécurité. Je suis fière membre de la communauté LGBTQ2I d’Ottawa. J’ai travaillé dans plusieurs bureaux au fil des ans, et je me suis toujours sentie plus ou moins à l’aise de sortir du placard, et d’en informer mes collègues. Mais cela n’a jamais été le cas au SPPC, où je me suis toujours sentie à l’aise et traitée avec respect.

image - Marina Elias

Marina Elias,
avocate, Toronto

Je suis fille d’immigrants égyptiens. Mes parents, en tant que chefs de la communauté copte, m’ont appris à mettre ma voix au service de la justice. Lorsque j’ai obtenu mon diplôme de droit, je voulais travailler dans un milieu qui me permettrait de m’exprimer devant le tribunal. Travailler au SPPC s’imposait tout naturellement.

Je fais présentement partie de l’équipe de lutte au crime organisé à Toronto où je suis responsable de mener des poursuites dans des affaires impliquant d’importantes quantités de drogues et d’armes à feu. J’ai plaidé devant toutes les instances judiciaires de l’Ontario.

Je crois que le mentorat permet de libérer le potentiel des jeunes issus de groupes en quête d’équité en matière d’emploi et d’amplifier leur voix. J’ai donc cofondé le programme de mentorat au bureau régional de Toronto afin de donner plus de moyens aux jeunes procureurs. J’ai reçu le prix Innovation et créativité du SPPC pour mon travail dans ce programme. J’enseigne également le cours d’avocat-négociateur à la faculté de droit Osgoode Hall, où j’encourage les étudiants en droit à s’affirmer lorsqu’ils défendent les intérêts de leurs clients à la table de négociation. J’ai supervisé des concours de procès simulés et de plaidoirie pendant de nombreuses années, grâce auxquels j’ai obtenu le prix Altman pour la recherche et l’excellence en formation juridique. Je suis fière que le SPPC ait soutenu mes objectifs et ma passion pour le mentorat.

image - Martin Park

Martin Park,
avocat, Brampton

Je suis procureur de la Couronne au SPPC à Toronto depuis 2010. Mon parcours a débuté en Amérique du Sud. Je suis né à Asunción au Paraguay, de parents originaires de la Corée du Sud. Mes langues maternelles sont l’espagnol et le coréen. Lorsque j’ai eu neuf ans, ma famille a immigré à Montréal, avant de s’installer à Toronto, où j’ai passé la plus grande partie de ma vie. J’ai toujours eu une passion pour ma communauté et j’ai fait du bénévolat comme mentor auprès des jeunes qui sont incarcérés. J’ai aussi travaillé comme agent de protection de l’enfance pour un organisme venant en aide aux enfants autochtones et à leurs familles. Ces expériences ont modelé mon approche de la pratique du droit et m’ont permis d’acquérir une meilleure compréhension de l’incidence du droit pénal sur les membres vulnérables de la société. Je suis à la fois reconnaissant de travailler au SPPC et fier de mes collègues, passionnés de droit, qui sont profondément attachés à leur communauté et dévoués au service public.

image - Michael Foote

Michael Foote,
procureur fédéral en chef, Manitoba

Au cours des 25 dernières années de ma carrière, j’ai eu la chance de travailler au SPPC avec plusieurs personnes exceptionnelles. J’occupe actuellement le poste de procureur fédéral en chef au bureau régional du Manitoba. Mes collègues m’ont beaucoup appris au fil du temps. Chaque jour offre l’occasion d’apprendre et l’une des clés du succès est d’être à l’écoute de tout ce que les gens ont à vous apprendre. Voilà où les bienfaits de la véritable diversité entrent en jeu. La diversité ethnique, la citoyenneté, la culture et la réflexion nous enrichissent tous si nous sommes ouverts aux différentes perspectives qui résultent de diverses expériences.

Le Canada est une mosaïque de cultures différentes. Mon propre parcours est un morceau de cette mosaïque, à l’image de l’expérience immigrante que plusieurs connaissent. Je suis né et j’ai grandi en Jamaïque, et j’ai émigré au Canada avec mes parents, à l’adolescence. La Jamaïque a bénéficié d’une grande diversité de peuples et s’est forgé un caractère national fort et bien défini, illustré par sa devise : « Tous différents, tous unis ». Ma famille incarnait certainement cette devise; mon père est jamaïquain, ma mère, écossaise, et ma famille élargie est issue d’ethnicités et de cultures vraiment diverses. J’avoue qu’avoir vécu cette expérience m’a vraiment aidé à comprendre et à accepter l’importance de la diversité dans notre société et nos lieux de travail. Nous sommes tous appelés à enrichir notre réflexion collective, que nous ayons toujours vécu ici ou que nous venions d’arriver. Cette conversation est toujours en cours au SPPC, alors que nous poursuivons nos efforts vers une plus grande ouverture et que l’échange de perspectives multiples nous rend tous plus forts ensemble.

image - Rawan El-Komos

Rawan El-Komos,
directrice générale principale des Services ministériels, Ottawa

Je suis née au Koweït d’un père égyptien et d’une mère jordanienne. Nous sommes retournés en Égypte en 1987, avant d’immigrer à Halifax en Nouvelle-Écosse, en 1992, quand j’avais 12 ans. Passer du Koweït au Caire, puis du Caire à Halifax n’a pas été facile. Ce sont des endroits différents, avec des cultures et des réalités différentes. J’ai acquis, en raison de mon parcours et de mon vécu, un grand sens de la responsabilité sociale et j’ai toujours attaché une grande importance à instaurer, auprès de ceux avec qui je travaille, joue et vis, un sentiment d’inclusion et un réel sentiment d’appartenance. Fonctionnaire depuis 2001, j’occupe des rôles de direction depuis 2007. En tant que dirigeante au sein de la fonction publique et membre d’un ou de plusieurs groupes en quête d’équité, j’ai le privilège et la responsabilité d’œuvrer à la création et au maintien de cultures de travail équitables, diversifiées et inclusives. C’est un grand honneur pour moi de continuer à jouer ce rôle au SPPC, tant à titre de dirigeante que de cochampionne ministérielle pour un milieu de travail exempt de préjugés. J’ai hâte d’accueillir de nouvelles recrues qui auront des origines, des idées, des opinions et des expériences diverses.

image - Surinder Aujla

Surinder Aujla,
avocat général, Brampton

J’étais avocat en Inde et, pour le devenir en Ontario, je me suis inscrit à la faculté de droit Osgoode Hall; j’ai fait mon stage au Bureau du procureur de la Couronne provinciale. Pendant cette période, j’ai servi ma communauté comme policier à Toronto. En 1999, je me suis joint au ministère de la Justice et j’ai obtenu par la suite une maîtrise en droit pénal. Aujourd’hui, je suis avocat général au SPPC et mandataire désigné en écoute électronique. Au cours de ma carrière, j’ai occupé de nombreux postes de direction dans divers bureaux et plaidé devant toutes les instances judiciaires de l’Ontario dans un large éventail d’affaires.

J’ai toujours tenu un rôle de mentor auprès des avocats de mon bureau. Je donne régulièrement des présentations sur divers sujets juridiques au sein du SPPC, du barreau et d’organismes d’application de la loi. Mon expérience comprend les poursuites complexes impliquant des écoutes téléphoniques, des complots et de grandes quantités de drogues, d’argent et de tabac. J’aime aussi siéger aux conseils d’administration d’organismes communautaires et juridiques. Cela me permet de redonner à ma communauté.

image - Trang Dai Nguyen

Trang Dai Nguyen,
avocate, Québec

J’avais quatre ans lorsque j’ai fui avec ma famille, les séquelles de la guerre du Vietnam et le régime communiste oppresseur. J’ai fait partie de ces réfugiés vietnamiens connus sous le nom de « boat people ».

J’ai commencé ma carrière dans les années 2000 par un stage au ministère de la Justice, dans le cadre du Programme d’excellence en droit pour les stagiaires en droit, au sein duquel j’ai occupé différentes fonctions. J’ai travaillé à divers endroits comme procureure de la couronne, notamment à la Section des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre du ministère de la Justice, où j’étais chargée de la poursuite des crimes de guerre. J’ai aussi travaillé au sein de la Section de la politique en matière de droit pénal, où j’étais responsable de toutes les questions relatives aux politiques en matière d’écoute électronique et de perquisition.

Je m’investis dans le travail communautaire pour amener des changements et améliorer notre système juridique, notamment à l’Association du Barreau canadien, où je suis présidente du comité de direction de la section du droit pénal, membre du comité sur l’égalité, Division du Québec, ainsi que membre de la Direction nationale du droit pénal; et au Barreau du Québec où je suis membre du Comité sur les femmes dans la profession et membre du jury pour l’attribution de la distinction Avocat émérite. J’ai choisi d’être fonctionnaire pour pouvoir jouer un rôle de premier plan dans la lutte pour la justice sociale et me faire entendre par l’entremise de la législation, des politiques et des poursuites.

Initiatives en matière d’inclusion au SPPC

Le SPPC continue de s’efforcer à mettre en place divers moyens pour bâtir un milieu de travail plus diversifié et inclusif, notamment :

  • L’établissement du Centre pour l’avancement de l’équité, de la diversité, de l’inclusion et de l’accessibilité (EDIA);
  • La création et le soutien de nouveaux conseils nationaux des employés pour cinq (5) groupes distincts à ce jour :
    • les personnes vivant avec un handicap;
    • les Autochtones;
    • les Noirs;
    • les personnes racialisées; et
    • les membres de la communauté 2ELGBTQQIA+
  • Le soutien des comités régionaux sur l’EDIA partout au pays;
  • La mise à jour des valeurs organisationnelles, qui tiennent compte de l’équité et l’inclusion, du respect et de la vérité et réconciliation;
  • La réalisation d’un plan ambitieux en matière d’EDIA et d’un plan d’accessibilité national;
  • L’établissement d’un partenariat avec le Centre canadien pour la diversité et l’inclusion afin d’offrir gratuitement des outils et des activités d’apprentissage;
  • La mise en œuvre d’initiatives dont l’accessibilité est au premier plan et la prise de mesures d’adaptation qui permettent d’éliminer les obstacles technologiques et en milieu de travail pour les employés, afin que tous puissent travailler au mieux de leurs capacités;
  • L’offre de modalités de travail souples et de possibilités de congé pour obligations familiales;
  • L’organisation et la promotion d’activités d’apprentissage axées sur l’EDIA pour tous les employés.

En outre,

  • Le Comité directeur sur la santé mentale et le bien-être du SPPC offre régulièrement des outils destinés à aider les employés à maintenir un milieu de travail positif, sain et respectueux.

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